Les médias m'ont attiré très jeune, surtout le secteur audiovisuel : la magie de la télévision et la proximité, la rapidité et le charme de la radio. J'ai toujours aimé être au courant de l'actualité, de ce qui se passe au Pays Basque et dans le monde. À 18 ans, j'ai décidé d'être journaliste car il me semblait que c'est, en plus, un moyen efficace de promouvoir la langue basque.

   J'aime apprendre, comprendre et faire connaître ce qui se passe dans notre pays. Il me semble également indispensable de donner la parole aux personnes qui n'ont pas la possibilité de s'exprimer et dont la place est vraiment réduite dans les médias.

   Depuis 1996, j'ai eu l'occasion de parcourir des milliers de kilomètres, parfois loin de chez moi. J'aime ce genre de travail parce que ce sont toujours des moments très enrichissants. Et la richesse ne se limite pas à l’argent car il n'y a rien de mieux que de parler et d’être en contact directement avec les gens.

Passion du journalisme

   Ces dernières années, j'ai rencontré des milliers de personnes, beaucoup de bascophones, comme moi, et beaucoup d'autres qui ne le sont pas. Avec tous, je me sens heureux et à l’aise: élus locaux, ministres ou chefs de gouvernement ; artistes, sportifs, représentants sociaux ou du monde économique, souvent des personnes très éloignées de ma façon de penser ou de vivre.

   Les conversations que j'apprécie le plus sont, cependant, celles que j’ai avec les personnes humbles, dans les villages. Il me semble que l'on vit beaucoup mieux loin de la superficialité de certaines personnes.

  Un monde éphémère, sans racines et basé sur le mensonge? Non merci...Je préfère être en contact avec des gens authentiques et qui vivent leur vie simplement.

   En 2012, à Paris avec le groupe Izarrak et mon collègue Thierry Roset, un des meilleurs cadreurs du Pays Basque